Le gap entre la cible désirée et la cible réelle.

On commence sur du franglais. Bravo l’artiste (expression ancestrale). J’ai toutefois jugé particulièrement intéressant de se poser sur le sujet de la cible marketing. On est passé par l’ère où le produit était au centre des attention, mais cette époque (jadis, autrefois) tend à changer progressivement, tu ne trouves pas ? Pour ma part, il est évident que l’on assiste à un “consumer-focus” ou “user-focus” grandissant. La cible (toi, moi, nous. On sent déjà les atomes crochus) devient presque le socle de la conception d’un produit, son point de départ et non plus l’inverse. Le dilemme demeure cependant dans l’illusion de target (je ne fais que vous instruire sur le jargon employé en open space guys) une cible désirée, idéale et finalement recueillir des clients qui ne sont pas en phase avec vos rêves de cible présomptueux (les rêves, pas la cible. Bichette). Remédions à cela ensemble, let’s dig deeper !

User focus ou faux-cul ?

Grand 1 petit a : les DNVB. Il était grand temps d’aborder le succès des DNVB (Digitally Native Vertical Brand) sur ce blog. Brièvement, ce sont des marques qui sont nées sur l’Internet (#BigUp mes darons) dans la coquille de morceaux de codes et algorithmes chiadés, et qui font leur business via l’e-commerce. Victimes de leurs succès en ligne, certaines d’entre elles se voient ouvrir des boutiques physiques pour répondre aux demandes intempestives, mais bien fondées, de leur clientèle qui est notamment de traiter avec la marque IRL (In Real Life pour les non-bilingues déconnectés de la planète digitale, je vous vois). Ce succès, il est principalement dû à un travail colossal sur la cible. Le User-focus est né. Applaudissement. En réalité, il a toujours été présent dans le marketing, mais il est d’autant plus étudié, analysé et épié aujourd’hui, notamment sur le plan digital. On questionne régulièrement la cible, on fait preuve d’empathie, on tente par tous les moyens de cerner sa personnalité, ses envies et ses entraves à adhérer à notre marque. C’est dans cette dynamique que prospèrent les DNVB. Cette dynamique de récolter constamment des data afin d’avoir un socle tangible pour élaborer son produit et être amené à le modeler assidûment selon les exigences de sa cible. Viviane Lipskier relate très précisément cette tendance dans son ouvrage D.N.V.B. : Les surdouées du commerce digital (lien Kindle). Quoiqu’il en soit, avec une concurrence massive, le consommateur ne sait plus où donner de la tête. D’autant plus qu’avec un marketing acéré, toutes les marques ont des arguments viables pour passer à l’achat (ou à la casserole. Il faut vraiment que je fréquente la Gen Z pour des expressions plus contemporaines). Les techniques de fidélisation flambent, mais l’herbe est toujours plus verte ailleurs…

Tout est une question de perception.

Revenons à notre titre franglais. Cette dichotomie entre la cible idéale et la cible réelle qui effectue des achats auprès d’une enseigne. Et si le souci résidait dans une mauvaise approche du marché ? Et si, au lieu de se lancer tête baissée dans la réalisation d’un produit pour ensuite le proposer à une cible qu’on jugeait légitime pour cet achat, il ne fallait pas prendre le challenge à l’inverse ? Autrement dit, partir d’une demande inassouvie, latente ou frustrée, pour concevoir son produit. Avec tous ces produits qui fourmillent autour de nous, il y a de forte chances que le nouveau produit phare aux allures disruptives auquel tu penses soit déjà en vente. L’idéal serait de cibler un marché de niche porteur avec une cible qui serait peut-être très restreinte mais indubitablement intéressée #market-fit. En réalité, le challenge réside dans le fait de faire matcher votre idéal et le marché actuel. Spoiler-alert : le marché de la e-formation est très en vogue depuis le virus-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom, ça fait parti d’une des raisons pour lesquelles j’ai décidé de m’y incruster doucement mais sûrement (Je crois profondément au marketing pull, et alors ?). En parlant de ça, de manière totalement hasardeuse, vous pouvez jeter un coup d’œil à mes formations sur mon site 😉 Je vous aide, c’est par ici.

Comment remédier à cette dichotomie ? La recette miracle.

Avoues que le titre claque quand même. On est là pour parler marketing, pas pour réchauffer des gaufres (par contre on réchauffe les expressions par ici…). Je te rassure, je ne vais pas te laisser sur ta faim. J’essaie de faire preuve d’un peu de fair-play tout de même. Après… Je ne vais pas prendre de pincettes, on se connait maintenant (clin d’œil, clin d’œil). Par conséquent, qu’on se le dise, il faut parfois mettre son ego de côté pour régler ses problèmes, et notre problème aujourd’hui qui est ce fossé entre la cible désirée et la cible réelle. L’intention est donc de faire une veille afin de récolter des informations purement objectives sur les tendances actuelles du marché, son offre (futur nous ou pas futur nous ?) et sa demande (notre chère cible). On se renseigne sur les véritables succès en vogue et non pas sur les tendances que l’on aimerait qu’elles soient (moi aussi je n’aurai jamais parié sur le buzz du hand spinner, okay). Mais qu’on se le dise, la recette miracle se trouve dans ma dernière formation sur la cible justement ! Ce serait dommage de rater ces précieux conseils quand même. Parce que, finalement, mon goal est purement altruiste, l’idée est de…

Tracer un parcours fléché pour une cible jugée fer de lance du business contemporain.

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