On entre dans une ère où les néologismes fusent à un rythme effréné, véhiculés par des tendances virales plus ou moins éphémères. À peine l’on commence à contextualiser un néologisme que l’on est déjà en retard sur celui qui fait l’objet des multiples hashtags en vogue. On concentre notre énergie sur des prédictions comportementales pour proposer son offre à une clientèle qui en a réellement besoin (foutaise ? Le marketing n’est pas que “evil”… 😉 ) ou pour générer un profit toujours plus exponentiel #forecasting. Ces prédictions sont notamment issues de l’étude des neurosciences (j’ai déjà abordé le sujet ici). Mon objectif n’est pas (que) de te plomber le moral en te délivrant les sournoiseries de la neuroscience dans le marketing, et ce, seulement dès mon intro. Parce que je crois (et j’ai besoin de croire) à un marketing éthique et à une humanité dont les actions comportementales se dirigent vers une direction saine pour nous et nos générations futures, nous allons aussi parler des évolutions positives de cette tendance qui touche notre inconscient.
Les neurosciences, ou la psychologie au service de la science.
Je ne sais pas toi, mais ces trois termes me font vibrer. Associés ensemble, j’oscille entre une curiosité sincère d’en découvrir plus et une appréhension avec des allures inquiétantes #creepy. La neuroscience est par définition les études scientifiques du système nerveux plus ou moins approfondies au niveau biologique #MerciWiki. On étudie tant les comportements cellulaires et moléculaires que les réactions et les comportements de l’humain. On s’explore intrinsèquement pour mieux nous apprivoiser (manipuler ?) dans les domaines de la finance, la médecine, le droit, la tech avec notamment l’Intelligence Artificielle et bien sûr le marketing #neuromarketing. Biologie, psychologie et science sont donc intimement liés dans l’étude des neurosciences. On utilise notamment l’imagerie cérébrale, dont L’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle communément appelé IRMf (plus d’info ici), pour comprendre notre fonctionnement sous-jacent. On s’approche d’une connaissance toujours plus pointue sur le fonctionnement de notre mémoire : c’est là qu’interviennent les notions de Machine Learning et de Deep Learning. On schématisera le Machine Learning comme étant une forme d’apprentissage automatisée et le Deep learning comme étant une forme d’Intelligence artificielle issue du Machine Learning. Notre but n’est pas de rentrer trop profondément dans le sujet, sauf si tu le souhaites ; dans ce cas contacte-moi et je ferai un article spéciale dédicace à ces deux sujets.
Revenons à notre mémoire. L’intérêt est de comprendre la dynamique de notre mémoire tend à soigner des maux (article sur comment la mémoire agit sur un stress post-traumatique) mais aussi de la stimuler afin de la rendre encore (toujours) plus performante. Les neurosciences sont donc un pêle-mêle de sciences, de biologie et de psychologie à travers les nouvelles technologies #BigData. Étant désormais plus une réalité qu’une tendance, s’y intéresser est nécessaire afin de mieux l’adopter, si tu es en amont, ou l’appréhender et être conscient.e de ces techniques si tu te trouves du côté consommateur/prospect/patient que sais-je… Le tout est de comprendre que nos comportements et nos modes de réflexion sont analysés et décryptés sans cesse. On comprend le neuroforecasting dans la prédiction de ce type de comportements pour un ensemble de personnes, soit anticiper leurs actions futures à partir de leurs comportements actuels.
Quand nos comportements deviennent contraires à l’imprévisibilité…
Tu pensais être du genre spontané.e et imprévisible ? Avoue que c’est ce que tu aimes bien répondre aux tests psycho/développement personnel. On peut l’être pour son entourage, mais pour le Big Data, au risque de te décevoir ; c’est loin d’être le cas. Nos comportements entrent dans un schéma qui est beaucoup plus routinier qu’on ne veut bien le croire (ou l’admettre #EgoEgo). Avouons que, parfois, une bonne petite routine fait du bien. Elle est d’ailleurs un argument marketing essentiel dans le milieu du sport et de la nutrition #healthy. Bien avant l’ère du Big Data, notre bon vieux Baruch Spinoza avait déjà discouru sur le sujet. On le nomme le “déterminisme” en philosophie (j’essaie délibérément de toucher de nombreuses les sphères pour notre chère et tendre ouverture d’esprit. Et pourquoi pas aussi pour casser la prévisibilité de mes recherches, tiens ? #BreakAlgorithms). Pour faire simple, le déterminisme est le fait qu’une action est forcément influencée par des faits exogènes ce qui a pour conséquence que nous ne sommes pas maîtres.ses de nos actes bien qu’on en soit convaincu.e. Cette doctrine insinue que la liberté est conscientisée et non réelle. Tu vois où je veux en venir ? Non pas que le concept soit nouveau, il est en tout cas le business model des GAFAs et du Big Data aujourd’hui #BigBrotherIsWatchingYou.
Où se dirige le neuroforecasting ?
On peut désormais connaître les informations et pensées cachées dans les bas-fonds de notre cerveau grâce à de nombreux outils technologiques mais aussi par le biais de la psychologie, ou la transmission d’un message d’une certaine façon pour détenir l’information que l’on souhaite (manipulation ou influence ? Bon sujet ça, tiens). On scanne nos cerveaux à travers nos scrollings sur la toile, soigneusement anticipés par des algorithmes qui se soucient de nos goûts récurrents. Le neuroforecasting participe beaucoup à l’effet de viralité sur le média du digital. Mais cette science le fait-elle vraiment de manière saine ? Car beaucoup d’annonceurs sont derrière les contenus que tu lis et les publicités qui les agrémentent. Le neuroforecasting intervient dans l’apparition d’un feed actuel et futur qui vous correspond grâce à ton historique de navigation (chaque clic est une data rigoureusement mis en exergue pour comprendre ton comportement de navigation et d’achat). Les multinationales se dirigent de plus en plus vers le neuroforecasting pour cerner son prospect, ses clients, le pousser à l’achat puis le faire revenir de sorte à ce qu’il adhère pleinement à la marque. Une technique marketing comme une autre finalement. Pourtant, on la trouve si bordeline…
Est-ce que ce sont nos comportements qui sont routiniers au point d’être robotisés ou une influence qui nous dirige vers ces comportements ?
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